ARCHÉTYPE : ARES

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Arès est le dieu de la Guerre et des guerriers dans la mythologie grecque. Alors que les autres dieux observent la bataille du haut des cieux, Arès plonge dans la bataille emporté par sa folie belliqueuse et sa soif de sang et de carnage.

Arès est connu comme protecteur de la communauté et des familles mais nul doute qu’il est un bagarreur. Le corps est le moyen de son expression.
Cet archétype ressent les choses intensément. C’est un passionné d’activités physiques. Il protège ceux qui lui sont chers avec une telle vigueur que l’on est en droit de se demander s’il n’y éprouve pas un certain plaisir.

Droit au but

Lorsqu’il s’agit d’agir, il n’accorde que peu de temps à la réflexion. Et ses réactions peuvent être assez rudes. On a toujours le sentiment avec cet archétype qu’il est toujours prêt à exploser à la moindre sollicitation.

C’est aussi un être foncièrement loyal et protecteur. Vis-à-vis des femmes, par exemple, il leur accorde une attention particulière et très respectueuse. Gare à ceux qui les brutalisent.

D’une nature sensible et à la stature habituellement très bien entretenue, cet archétype est un amant de choix. Cependant, sa spontanéité et le goût du risque qui l’animent font qu’il entre et sort de la vie des gens d’un claquement de doigt.
Il est difficile d’entamer une relation durable avec cet archétype.

C’est un personnage qui vit le présent intensément. Il ne tire jamais de plan sur son futur. Pour cette raison, faire carrière n’est pas le plus important pour lui. Puis il aime sa vie faite d’aventures et de risques.

Le culte du corps

Arès prête beaucoup d’attention à son corps. Il apparaît alors logique qu’il vive le monde essentiellement à travers ses perceptions. S’il se sent agressé sur un terrain de sport ou dans une salle de réunion, il réagira aussitôt se montrant physiquement menaçant.

Cet archétype n’est pas du style à débattre longuement sur des problèmes. Une solution physique est toujours plus rapide.
Et puis, ce qui le préoccupe d’abord est le bien-être de ses proches. Pour les défendre, il n’hésitera pas à s’engager physiquement sans tenir compte des éventuelles conséquences.
Chaque agression sur ses proches est considéré comme une attaque personnelle.

Toute cette intensité qui boue en lui et qui est prête à exploser s’il sent ses proches menacés peut être tournée vers des causes charitables. Et il est excellent dans la défense des droits.

Ses amours

L’archétype fondé sur Arès n’a pas de relations durables. Il n’aime pas rester trop longtemps au même endroit et de plus, il aime les femmes qui ne cherchent pas à s’engager durablement dans une relation.

Physiquement sûr de lui, on peut admettre qu’il ne craint pas les autres. Ce qui l’effraie cependant, c’est l’impotence et l’impuissance que cela entraînerait. Et comme il ressent les choses intensément, si un handicap ou une situation (par exemple, un emploi dans un bureau) venait à restreindre cette sensibilité presque charnelle à ressentir les choses, il en deviendrait probablement fou.

Autre chose aussi que le terrifie. C’est d’échouer à protéger ses proches. Cela peut être l’occasion d’une motivation puissante pour une intrigue basée sur la vengeance après que des personnes proches ont été assassinées.

Une question de survie

Survivre est probablement la motivation qui le pousse à aller jusqu’au bout des choses. Ainsi, un héros qui emprunterait des traits de la personnalité de cet archétype verrait la moindre attaque comme une menace pour sa survie.

Cependant, ce n’est pas un personnage qui cherche à faire le coup de poing systématiquement. Lorsqu’un conflit se présente, il cherche plutôt à tenter de l’étouffer dans l’œuf avant qu’il ne prenne des proportions considérables.
S’il n’y parvient pas néanmoins, le conflit prend des dimensions considérables. Cet archétype n’a pas pour habitude de faire les choses à moitié. Dent pour dent est une devise qui lui sied bien.

Cet archétype s’ennuie dans des vies trop bien ordonnées. Il a besoin de monter au créneau pour protéger ou défendre. Ainsi, il est toujours à la recherche de tels défis. Somme toute, c’est un personnage qui incite à ce qu’on le suive dans ses délires.

C’est un personnage intense, passionné, optimiste mais qui peut parfois se montrer obtus. Surtout qu’il réagit sans trop se poser de questions et lorsque les autres tentent de lui démontrer ses erreurs de jugement, il ne tient pas trop compte de ce qu’ils pensent parce qu’il s’amuse de l’instant présent et cela suffit à son bonheur.

Sa carrure ou son attitude intimident. Et il en a conscience et donc en profite certainement. C’est aussi un moyen pour lui d’exprimer et de tenter de convaincre les autres du bien-fondé d’entrer en conflit pour résoudre les problèmes.
Certes, il essaie d’éviter le conflit mais c’est en manifestant une attitude belliqueuse qui peut parfois dégénérer.

L’arc dramatique

Un arc dramatique qui pourrait être déployé est celui qui consisterait à lui faire prendre conscience qu’il doit davantage utiliser son esprit pour résoudre les problèmes.
Et que l’engagement physique ne lui a apporté que des soucis jusqu’à présent. Peut-être doit-il apprendre aussi à canaliser son énergie et à pondérer les choses.

Bien sûr que son monde ordinaire tel que nous le découvrons au début de l’histoire ne le rend pas heureux. Son mode de vie qui semble le satisfaire ne lui apporte cependant pas ce dont il a vraiment besoin. Que doit-il apprendre pour tempérer cet instinct de survie qui l’enferme dans un cycle et ne lui permet pas d’évoluer ?

Il doit apprendre que le débat ne peut être seulement physique et que le rapport à l’autre peut être fondé sur autre chose qu’une violence même minime.

Les faiblesses de cet archétype

La toute première des failles dans la personnalité de cet archétype est qu’il réagit instinctivement par la violence, un véritable engagement physique contre autrui. L’antagoniste (si cet archétype est le héros) n’hésitera pas ainsi à le pousser pour l’inciter à commettre des erreurs.

Cette réaction émotionnelle aux événements est parce qu’il a un sens aiguë de la survie. Il est convaincu que la vie est une question de survie. Et cela le retient dans son passé. Peut-être a t-il été mal aimé par ses parents et qu’il en a conçu le besoin de se débrouiller très tôt par lui-même.

Ce désir de défendre autrui contre autrui le marginalise quelque peu. Ce n’est pas de l’isolement. Il n’aime pas particulièrement la solitude. Ce sont plutôt les autres qui le tiennent à l’écart par peur de ses réactions trop bien connues.
Et il a ainsi adopté un mode de vie qui l’exclut presque de la communauté en réponse à l’attitude des autres envers lui.

Cet archétype a aussi des difficultés à mesurer les conséquences de ses actes. Puisqu’il accorde peu de réflexions à ceux-ci.
Pour l’intrigue, c’en est presque du pain béni parce que ses actions entraînent des conséquences qui nourriront celle-ci.
Tout comme cette croyance profondément enracinée en lui du œil pour œil.

Quelques exemples :
  • Le lieutement Worf dans Star Trek : The Next Generation.
  • Michael Knight dans K2000.
  • Rocky Balboa
  • John McClane
  • Cal Trask dans A l’est d’Eden.
  • Han Solo
  • Sonny Corleone dans Le Parrain.

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