Il n’y a pas d’histoire sans conflit. En tant qu’autrice et auteur, il est important d’étudier et de prendre conscience de ce qui nous tient à cœur. Trouver les sujets qui enflamment nos passions. Être curieux de nos idées sur la justice et toutes sortes d’iniquité, l’authenticité, l’autorité personnelle, le besoin de communauté, vos préjugés et ceux d’autrui, vos amours et vos haines.. C’est en examinant les choses qui nous tiennent à cœur que nous découvrons des vérités plus profondes.
Écrire, c’est vouloir transformer pour une meilleure compréhension. Écrire, c’est aussi se faire comprendre. En fiction, se faire comprendre passe par la description de conflits.
Interroger nos passions, nos choix, nos actions passées, nos expériences diverses et variées qui font en fin de compte ce que nous sommes est la source d’innombrables histoires. Autrices et auteurs reviennent souvent sur ce qui les a marqués au long de leur vie, en examinant ces questions sous différents angles, et pas seulement les moments les plus frappants..
Mais ce qui nous tient à cœur est nécessairement subjectif. Il est important que nous prenions conscience de ce qui nous passionne et que nous commencions à explorer l’argument opposé ou contraire. Il y en a toujours un.
Un argument
Les choses avancent parce qu’il y a des situations conflictuelles. C’est un raisonnement logique car pourquoi devrait-on changer en quoi que ce soit lorsque l’urgence ne se fait pas sentir ?
Deux êtres en situation conflictuelle ont chacun un argument, un point de vue, une idée ou pire une idéologie.. à défendre.
Dans la défense de leurs propres arguments, l’autrice et l’auteur ont déjà et peut-être même depuis toujours les prémisses d’une histoire à conter. Ils explorent des vérités qui n’ont pas encore été totalement dévoilées (puisque ces réalités les préoccupent encore).
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