L’ÉVOLUTION DE SES PERSONNAGES

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Construire l’évolution de ses personnages est une tâche nécessaire. Mais faut-il déjà comprendre de quelle évolution il s’agit. Ce peut être quelque chose de spirituel ou bien le passage de l’enfance à l’âge adulte.

Revenons d’abord sur ce qu’est un récit. Un récit apporte du sens dans un monde chaotique. Il permet d’entrevoir un certain ordre moral, de découvrir des buts car avoir un but dans la vraie vie légitime notre existence.

Un récit crée des connexions émotionnelles entre les êtres (humains ou non humains). Un récit crée de l’espoir. Mais pourquoi un récit a t-il besoin d’être significatif ? Parce que l’être humain de toutes époques, de toutes cultures n’a eu de cesse à trouver de la signification dans son environnement immédiat.

Un récit comme une parabole

Un récit est une parabole précisément construite. Et celle-ci se partage et se répand entre les individus. Elle décrit un fragment de vie et c’est cet aspect que l’évolution des personnages met en avant. Cette évolution est le cœur, le noyau de la signification d’un récit.

La signification d’un récit n’est jamais évidente dès l’idée d’une histoire. C’est dans l’acte d’écrire et de réécrire qu’elle apparaît. Elle devient alors le thème ou plusieurs thèmes. Mais dans le processus d’écriture, auteurs et autrices devront s’assurer qu’ils sont en harmonie avec ce qu’ils cherchent à dire.

Dire, c’est signifier. Donc, si vous omettez votre message, vous laissez lecteurs et lectrices interpréter par eux-mêmes le sens de votre histoire. Et ce n’est probablement pas ce que vous voulez. Car nous recherchons toujours du sens dans tout.

L’auteur et l’autrice devraient s’engager dans le récit qu’ils content. C’est une responsabilité qu’ils doivent assumer. Et quel que soit le genre, tragique ou non, il s’agit de décrire des relations humaines. L’humanité et le monde ont besoin de valeurs positives et c’est par les relations entre les êtres humains qu’elle peut les trouver.

Le lieu du thème

C’est dans l’âme du personnage principal que se déploiera le thème. Au début du récit, il a une certaine façon d’être et à la fin, il aura changé. Les choix qu’il fait, les décisions qu’il prend, ses réponses aux événements, les actions qu’il entreprend… tout cela l’amène progressivement à changer.

L’action s’opère en surface. Elle est manifeste. Mais le thème qui est une idée comme peut l’être l’amour, par exemple, est quelque chose qui se produit en dedans du personnage. En fait, dans un personnage, il n’y a de place que pour un seul thème. Peut-être d’autres personnages porteront quelques thèmes différents mais ces autres thèmes ne feront qu’éclairer que ce seul message que vous tentez de faire passer vers vos lecteurs à travers le personnage principal.

L’action fait avancer l’intrigue. Le protagoniste est la fonction qui désigne le personnage qui fait avancer l’intrigue. Évoluer est aussi un mouvement vers l’avant qui se produit en interne. Pour rendre ce mouvement visible, c’est par un comportement qu’il se manifestera. Par exemple, un personnage entre dans la scène et le personnage principal pose sur lui un long regard. Cette attitude traduit une émotion.

C’est du dedans que naît le dehors. L’action et ce qui la motive sont homogènes. Le thème est alors un conflit profond et intime qui s’exprime dans un comportement. Afin de prouver une émotion ou un sentiment, il s’avère nécessaire de montrer une action, un comportement, une posture, une attitude qui révèle ce qui ne se dit pas.

Par exemple, afin de trouver l’amour véritable, il faut commencer par s’aimer soi-même. En décrivant la profonde répugnance qu’un personnage éprouve envers sa propre personne, vous amenez le thème que pour aimer autrui, il faut d’abord faire la paix avec soi-même.
Un autre exemple serait qu’afin de faire le deuil d’un être cher, il faut honorer la mémoire du disparu ici et maintenant, dans le présent. Se rendre quelques années plus tard là où cet amour est né d’une rencontre et en quelques mois dans ce lieu même est devenu la certitude d’une vie à deux maintenant rompue ne sera négatif que si la nostalgie nous arrache au présent pour nous jeter dans le passé.

Voyez comme le thème se charge d’intensité dramatique à travers ces exemples. Il y a de la matière qui peut être façonnée. Par exemple dans Gravity, afin de rester en vie, Ryan doit retrouver en elle la volonté de vivre en acceptant la mort de sa fille. Ce qui revient à prendre le souvenir autant que comme une présence et une absence à la fois.

La faille du héros

La perfection n’est pas plus dans le monde réel que fictif. Le personnage principal possède une faille par laquelle on peut le blesser. Concrètement, ce défaut dans sa personnalité est ce qui l’empêche d’accomplir son objectif, de réaliser son désir. C’est comme s’il était retenu par quelques câbles solidement plantés dans son passé.

Il doit rompre ces amarres dont il n’a peut-être même pas conscience ou s’il en est conscient, il lui faut trouver la volonté de briser les chaînes qui le retiennent. C’est un problème personnel différent de son objectif et ce problème, il doit le surmonter.

Construire un personnage, c’est nécessairement lui inventer une blessure. Pour Ryan par exemple, c’est la mort de sa fille, c’est précisément cet événement qui lui crève le cœur et qui est la cause de cette illusion d’isolement qu’elle recherche dans l’espace.

Vous noterez aussi que le rappel de cette expérience ne se fait pas dans le présent de la narration. Le trauma, la blessure appartiennent au passé du récit, avant que l’histoire ne commence. Ils sont alors traités comme des analepses. Quelques histoires comme Le monde de Nemo expose cependant la faille dès l’exposition.

Lorsque cette expérience qui détermine le point de vue du personnage sur le monde sera clairement montrée, il sera nécessaire de l’expliquer. Pourquoi le personnage agit-il ainsi ? Pourquoi Bud a t-il des réactions si excessives face aux violences conjugales dans L.A. Confidential ? Non seulement parce qu’il n’a cessé de voir son père frapper sa mère mais ce père le forçait à assister à ces séances. Notez que le trauma ne sera pas un simple fait divers : les violences conjugales sont certes à déplorer et la banalité n’en sera pas acceptée, mais pour Bud, cette expérience terrifiante est poussée à l’extrême parce que ce père l’enchaînait à un radiateur pour qu’il soit témoin de son méfait.
La fracture psychologique est la conséquence d’un événement fort apte à modifier durablement le point de vue d’un personnage sur le monde. On comprend pourquoi Bud est si violent au quotidien.

Le genre importe peu. De la tragédie à la comédie, cette faille du héros sera présente. Elle est nécessaire parce qu’elle est un moyen d’accès à l’humanité du personnage. Pour que nous éprouvions de la sympathie ou de la compassion pour un personnage de fiction, il nous faut d’abord l’humaniser, le rendre semblable à nous. C’est ainsi que l’enfance est souvent un terrain de jeu pour explorer des bribes d’humanité.

La structure en trois actes

L’évolution d’un personnage se calque sur une structure en trois actes et ses habituelles articulations : Dans l’acte Un se produit un incident déclencheur, le passage dans l’acte Deux est un moment émotionnel important, un point médian incorporé à l’acte Deux est souvent considéré comme un moment dramatique pendant lequel tout semble perdu pour le héros ou l’héroïne, un second moment émotionnel lors du passage dans l’acte Trois qui est soit l’issue du climax, soit qui prépare le climax qui prendra place dans ce cas dans l’acte Trois puis enfin dans ce dernier acte sera présenté le dénouement qui décrit ce que sera dorénavant la vie pour le personnage principal.

Ce dénouement n’est pas une simple conclusion car l’effet durable d’un récit sur le lecteur est la conséquence directe du dénouement. Mais pour qu’il y ait conclusion, il faut un début. Lorsque nous rencontrons le personnage dans l’acte Un, il est déjà le produit d’une vie passée. Dans ce passé a eu lieu une expérience spécifique que le personnage tente d’éviter par tous moyens de répéter et, ce faisant, il s’est fabriqué une sorte de bouclier émotionnel.

Le personnage a ainsi adopté un comportement défensif qui l’isole plus qu’il ne le protège. Une jeune femme, par exemple, cruellement blessée par la trahison de son amant, s’est renfermée dans une coquille émotionnelle qui lui évite la souffrance mais la relègue dans un vide affectif encore plus brûlant.

Dans l’acte Un, ce qui est manifeste, c’est le comportement. Dans cet acte, on ne s’adresse pas à la blessure directement. On nous décrit le monde ordinaire du héros. Le personnage peut alors vivre dans le contentement de son quotidien ou ressentir un malaise mais dans un cas comme dans l’autre, il y est habitué et n’a aucun motif sérieux d’en sortir.

Un personnage résigné comme il nous apparaît dans le premier acte n’inspire pas vraiment la sympathie. Nous ne le connaissons pas encore assez pour se hérisser face à son comportement, et auteurs et autrices profitent justement de ce moment de grâce pour attribuer à leur personnage des qualités censées nous le rendre sympathique (car la sympathie est l’étape qui précède l’empathie).

Dans Pour le pire et le meilleur, Melvin est un être détestable qui se protège du monde en étant odieux avec tous ceux qu’il rencontre sauf Carol. Cette distance qu’il pose entre lui et autrui ne définit pas le personnage car Melvin est un écrivain célèbre de romans d’amour.
Cette manière si précise de décrire la position de la femme dans une relation amoureuse ne masque pas son véritable besoin de connaître l’amour. Malgré son attitude, nous comprenons qu’il lui manque quelque chose dans sa vie et ce manque palpable nous le rend sympathique.

L’imperfection comme lien

Nous aimons les personnages blessés parce qu’ils nous ramènent à nous. C’est dans notre condition humaine de nous identifier, de nous raccrocher à quelque chose dans notre quête incessante de sens. Dans l’acte Un, nous avons donc un personnage principal émotionnellement figé dans une condition, une illusion, un mensonge qu’il se fait à lui-même.

La seconde étape de l’évolution d’un personnage consiste pour celui-ci à reconnaître la vérité de sa souffrance. Il prend conscience du voile qui recouvre son regard. Il commence à identifier ce qui le retient dans le passé. Il questionne cette négation qui est sienne.

Par cette reconnaissance de cette émotion douloureuse, il atteint son statut de personnage principal. Ce personnage est alors prêt pour la troisième étape de son évolution : se dépasser pour briser l’isolement dans lequel sa blessure émotionnelle l’a plongé depuis bien trop longtemps. Généralement, nous sommes au point médian du récit au moment de cette troisième étape. Car cette lutte intime que le personnage mène seul est une terrible épreuve qui s’apparente à un abysse. Le personnage est au plus mal, tout indique qu’il n’y a plus d’espoir. C’est le All is Lost quand tout semble perdu.

Cette articulation majeure du récit est nécessaire parce que changer n’est pas chose facile. On ne se remet pas en question par un simple tour d’esprit. Prendre conscience de son erreur, c’est regarder en face l’énorme gâchis de sa vie.

Il faut du courage pour faire le geste libérateur. En ce sens, le point médian est un temps dramatique intense qui aboutit à une seule conclusion : trouver la force d’accomplir l’acte qui nous désaliénera du passé sans pour autant nier la mémoire ce qui nous plongerait aussitôt dans la névrose ou la psychose. La solution du point médian est l’acceptation.

Et c’est ainsi que nous passons à la dernière étape dans laquelle le personnage principal confronte la force antagoniste après avoir intégré ce qui le minait de l’intérieur et lui bloquait la voie vers un éventuel triomphe.

Quelle que soit l’issue du climax, c’est-à-dire la teneur de votre message, c’est un personnage devenu entier qui l’assumera.

Peut-être une cinquième étape

On peut envisager une étape supplémentaire. En effet, le personnage a atteint une certaine complétude mais il est encore bardé de ses habitudes. Il n’a peut-être pas encore tout à fait compris que sa vie est transformée. Il lui faut réapprendre à vivre. Ainsi des séquences entières peuvent être consacrées à cet apprentissage qui sera sanctionné ensuite par l’ultime confrontation (et qui peut s’avérer être un sacrifice). Maintenant, le personnage peut improviser des choses nouvelles dont il ne se sentait auparavant même pas capable.

personnagesDans La Revanche d’une blonde, Elle Woods est une jeune fille qui n’a d’autres ambitions que de se laisser porter par tous les atouts que lui a donné le hasard de la vie. Elle ignore totalement qu’elle pourrait prendre sa vie en main et donner du sens à son existence. Lorsque nous faisons sa connaissance lors de cette première étape, Elle Woods est emmurée entre des préjugés qui constituent sa vérité actuelle. Lors de cette première étape, l’autrefois et le présent de Elle Woods sont confondus.

personnagesDans Collatéral, Max, le personnage principal, est un chauffeur de taxi qui aime son métier. Il est pétri de rêves sur la compagnie de locations de véhicules de luxe qu’il aimerait créer. Lorsque nous faisons la connaissance de Max, c’est cet autrefois qui est manifeste.

Un trait particulier que nous devrions retenir concernant le personnage principal est que, quelle que soit la nature de cet autrefois qui le caractérise au début du récit, il est excellent dans son activité. Inconsciemment, cela initie une sympathie envers le personnage peut-être parce que nous avons besoin de modèles et lorsque nous en apercevons un, notre attention se focalise sur lui.

La faiblesse de Max est son manque d’engagement. La seule chose qu’il ait jamais poursuivi, ce sont ses rêves et il est manifeste que ce désir restera à l’état de rêves. Nous en avons un indice lorsqu’il dit à Vincent que conduire un taxi est temporaire. Mais cela fait 12 ans que cela dure. Max est littéralement coincé dans son passé.

Dans cette première étape, il n’y a aucune raison pour le personnage principal de questionner son monde actuel. C’est sa vie au quotidien, son monde ordinaire (Ordinary World). Il se contente tant bien que mal de sa situation actuelle.

La seconde étape consiste en l’affirmation du malaise. Après sa rupture, Elle Woods élabore une stratégie de reconquête de son petit ami. Elle Woods a en effet compris que sa façon d’être actuelle est la grande responsable de cette séparation. Elle s’accuse en quelque sorte car c’est la seule explication possible qu’elle peut concevoir.
Woods s’inscrit donc dans une prestigieuse université afin de prouver au monde et à elle-même qu’elle est bien au-delà des préconceptions habituelles sur les blondes.

Un autre trait de caractère qu’il est important de considérer chez le personnage principal, c’est qu’il résiste à la tentation. Lorsque Elle Woods habillée en bunny se rend à la fête, elle pourrait fuir de honte de s’être laissée ainsi piégée. Que nenni ! Elle affronte sa situation. Max aussi aurait pu fuir lorsque le corps s’est écrasé sur son taxi. Mais une sorte de bravoure innée force le personnage principal à s’impliquer dans des circonstances extraordinaires dans lesquelles il est totalement désarmé.

Une révélation

Lorsque Max est enchaîné dans son taxi par Vincent, il cherche du secours mais tombe sur les mauvaises personnes. A ce moment du récit, Max comprend que non seulement il est physiquement attaché à son taxi mais qu’intellectuellement, ce même taxi limite son espace.

Il lui faut sortir de cet espace trop étroit et c’est dans cet état d’esprit qu’il commet son premier acte héroïque : convaincre les individus d’emporter l’attaché-case de Vincent afin que cesse la série de meurtres. Car s’il y a une qualité qui définit le héros ou l’héroïne, c’est bien celle de sauver autrui.

Après cette révélation dans laquelle le personnage principal prend conscience de sa condition actuelle et juge qu’il lui faut en changer vient le point médian au cours duquel il agit physiquement et visuellement (un scénario est un médium visuel) contre ce qu’il a toujours été.
C’est une déchirure et c’est douloureux de se remettre en question. Selon le genre dans lequel vous écrivez, cette remise en question sera traitée différemment. Dans La Revanche d’une blonde, Elle Wood usurpe le statut d’avocat pour aider son amie manucure. Le meilleur compliment qu’elle reçoit est celui de son professeur qui lui confirme qu’elle vient de remporter sa première affaire.

On s’étonnera que mon analyse du point médian ne corresponde pas à une descente aux enfers pour notre héroïne. On a même le sentiment que toute cette séquence du point médian se termine sur une note positive pour Elle Wood.

Néanmoins, lors de ce point médian, Elle Wood n’est plus Elle Wood. Pour aider son amie manucure, pour la première fois, sa propre personne ne compte plus. Elle va même jusqu’à anéantir sa propre image en portant des lunettes. Pour sauver son amie, Elle Wood s’est sacrifiée (le sacrifice est le signe des héros).
Dans Collatéral, le point médian se produit au moment où Max et Vincent rendent visite à la mère de Max à l’hôpital. Dans cette séquence, la mère de Max insiste sur la blessure émotionnelle de son fils qui fait de lui un individu plutôt attentiste. Les circonstances reflètent le combat que Max livre en intime. Puis il prend le risque de s’attaquer directement à Vincent ce qui le place dans une position terriblement dangereuse.

Elle Wood vit aussi un moment difficile lorsqu’elle est moquée par ses camarades de classe lorsqu’elle explique ce qu’elle a fait pour son amie manucure. Mais autant pour Elle Wood que pour Max, ce risque valait la peine d’être pris car il s’agit pour eux de s’affranchir d’eux-mêmes, de leur égoïsme en quelque sorte, afin d’œuvrer pour le bien d’autrui. Max ne fait rien d’autre en détruisant l’attaché-case qui contient le nom des deux prochaines victimes de Vincent.

La décision

L’expérience de la révélation est un premier pas vers la reprise en main du cours normal de sa vie si celui-ci n’avait pas été dévié par un traumatisme émotionnel puissant. Maintenant, pour le personnage principal, il s’agit d’agir.

Cette décision ne s’impose pas d’elle-même. Il est nécessaire que le personnage soit dans un état d’esprit proche du désespoir. C’est l’idée de désespérance qui doit être travaillée ici. Sinon nous ne comprendrons pas l’ultime combat qu’il doit livrer contre lui-même pour être enfin libre. Alors que la révélation implique que quelque chose doit radicalement changer, la décision est l’application de ce changement dans les faits.

Ce qu’il se passe ici, c’est qu’une façon d’être, une manière de penser sont abandonnées. Le personnage devient le négateur de sa propre personne. Joseph Campbell dans son monomyth parle d’une mort et d’une renaissance ou d’une nouvelle naissance si l’on pose le principe que l’ancienne vie ou l’ancien monde n’existe plus. Il ne s’agit pas d’oubli, ni d’ignorance mais d’une ouverture vers ce que l’on est vraiment. Enfin on est cohérent avec nous-mêmes.

Et comme nous l’avons vu lors de la révélation, l’aiguillon n’est pas soi-même. On ne décide pas sur un coup de tête que la vie qu’on mène actuellement nous est nocive. C’est parce que cette vie en question menace une relation. C’est à l’autre que l’on pense lorsque vient la décision.

Le moment où tout semble perdu pour Elle Wood, c’est qu’après avoir brillamment réussie son stage, elle se fait ouvertement draguer par son professeur, ce qui la fait douter d’elle-même et la laisse sans mentor.
Elle Wood est prête à sombrer dans le Dark Night of the Soul, l’expression la plus douloureuse de l’état d’esprit dans lequel elle se trouve. Donc Elle Wood doute d’elle-même. Elle décide de retourner en Californie et d’abandonner ses études parce qu’elle s’est persuadée de n’être pas à la hauteur de cette prestigieuse université.

En fait, le point médian et sa révélation, puis la décision et ses conséquences appartiennent à la même suite logique.

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