HORREUR ET IDEE D’HISTOIRE

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Pour écrire l’horreur, vous devriez connaître vos propres peurs et pourquoi vous les avez. Il est probable que si vous pouvez vous laisser aller sur vos peurs au travers d’une histoire, vous rencontrerez beaucoup d’autres qui partagent ces mêmes peurs.
Essayez de mettre sur le papier ce qui vous effraie. Ce ne sera pas nécessairement du matériel que vous pourriez façonner dans une histoire mais cela devrait vous permettre déjà de faire un travail sur vous-mêmes non seulement en tant qu’auteur mais aussi en tant qu’individu.

Au cours de vos recherches pour votre récit d’horreur, vous découvrirez aussi qu’il y a dans la nature ou ailleurs, d’ailleurs, de nombreuses sources d’inspiration qui viendront titiller vos peurs, vous permettre peut-être même de les mettre au jour.

Le fantastique se définit comme la frontière entre le réel, le connu et l’inconnu qui devient surnaturel, irréel. Cependant, à partir du réel comme substratum à nos peurs, rien ne nous empêche d’y puiser des idées pour une histoire d’horreur.
Pensez un instant à tous ces insectes, toutes ces larves qui s’attaquent plus ou moins à l’homme : il suffira de peu de recherches pour faire remonter quelques peurs assez communes et en tirer finalement un récit d’horreur.

Le procédé est relativement simple : en sachant ce qui vous effraie, vous êtes capable de vous connecter à votre lectorat sur un niveau plus viscéral et relayer votre propre sens de l’horreur et vos peurs tout en réussissant à divertir vos lecteurs.

Intégrez vos peurs dans votre histoire

C’est par la tension et le suspense que vous insérerez vos peurs dans votre histoire. C’est un effort supplémentaire que doivent faire spécifiquement les auteurs et les autrices qui versent dans l’horreur (comparativement à un auteur qui écrit des drames ou de l’action).
Il vous faut établir la tension dès que possible et maintenir le suspense aussi loin que vous le pouvez dans l’histoire.

Et les idées ?
Les idées peuvent surgir n’importe quand et n’importe où.
Beaucoup d’auteurs observent le monde, les yeux et les oreilles grands ouverts.

A ce propos :

Vous allez devoir non seulement trouver une idée pour votre histoire d’horreur mais aussi essayer de l’éprouver pour voir si elle est exploitable.

L’exemple que nous allons suivre ci-après est basé sur les travaux de Devin Watson. Il s’agit d’un sujet très sensible qui effraie beaucoup de monde car il signifie essentiellement la fin de la vie telle que nous la connaissons sur terre : le réchauffement climatique.

C’est cependant un sujet très vaste qui s’adapte mal à un scénario. En effet, nous allons devoir nous concentrer sur un niveau plus personnel, nous attacher davantage aux personnages et le réchauffement climatique deviendra alors le contexte dans lequel nos personnages évolueront.
Privilégier les personnages est toujours un pari gagnant car cela aide non seulement à établir un lien entre eux et nous, en tant qu’auteur, mais aussi entre eux et le lecteur/spectateur.

La première chose à faire est de se livrer à un petit brainstorming et d’esquisser quelques idées (quelques mots ou quelques images peuvent suffire pour commencer).
Qu’avons-nous jusqu’à présent ?

  • Le changement climatique
  • La responsabilité de l’humanité dans ce problème
  • Notre manque de connaissance de la nature

Nous savons aussi que placer des personnages dans une situation dans laquelle apparemment ils ne peuvent s’échapper les forcent à entrer en conflit.

A la fin du brainstorming, nous avons obtenu :

  • Le réchauffement climatique
  • L’isolement
  • Le froid (un très grand froid)
  • Un danger inconnu (la nature)
  • Des personnages coupés de la civilisation
  • Le temps qui s’écoule (pour marquer une sorte de compte à rebours mais plus métaphoriquement, pour illustrer l’urgence de cette situation catastrophique pour l’humanité)

Nous avons notre histoire (enfin dans une forme très abrégée, mais les points que nous voulons traiter sont présents). Maintenant, faisons tourner tous ces points dans les bras tentaculaires de notre muse.

Le réchauffement climatique est une des pièces principales du puzzle. Notre recherche documentaire sur ce réchauffement nous a mené à la disparition inquiétante de la banquise arctique. Cette banquise arctique nous a immédiatement fait penser au froid.
A ce point de notre réflexion, il ne nous faut pas aller chercher trop loin pour découvrir que ce contexte, ce sujet ont déjà été traités. Mais cela ne nous interdit pas d’en faire autant. Il s’agit simplement d’être différent.

Sur ce point :
QUESTIONS D’INTRIGUE  pour découvrir comment faire du neuf avec de l’ancien (ou être original sans plagier).

Donc, il nous faut faire la différence, aller plus loin dans notre idée. Pour aider notre muse à prendre son envol, il suffit d’imaginer le plus de situations possibles en se posant simplement la question : Et si ?…
Nous jouons avec notre histoire, nous pouvons imaginer où notre histoire pourrait se rendre à n’importe quel point (ou moment) de celle-ci, nous pouvons essayer de nouvelles choses.

Et si nous adoptions la perspective d’un groupe (de survie ou une relève) se rendant dans une base lointaine ?

Et si par quelque force de la nature, le navire transportant ces hommes et ces femmes se retrouvait perdu dans l’immensité ?
L’aurore boréale est connue pour mettre en rideau GPS et satellite de communication, deux dispositifs modernes des navires. Même les cables qui courent sous l’eau des mers et des océans subissent les effets des auroles boréales (toute cette information est confirmée par nos recherches). Bien sûr, ils peuvent avoir d’autres moyens de communication mais nous avons pour le moment un mécanisme crédible qui nous facilitera l’isolement de l’équipage du navire et de ses passagers.

La prémisse (ou logline ou pitch)

Cette prémisse devrait être aussi courte que possible et résumer toute l’histoire :
Une équipe de recherche et de sauvetage envoyée dans un avant-poste dans l’Arctique se retrouve elle-même succombant au même destin que l’équipe qui l’a précédée.

Sur la prémisse : 

La prémisse devrait rester une ligne directrice pour l’auteur. Rien ne vous oblige à définir une prémisse avant le processus d’écriture proprement dit, mais il s’avère cependant que cela aide beaucoup au cours de ce processus car même si l’histoire est profondément modifiée, la prémisse change peu.

Les 5 premières pages

La séquence d’ouverture, les 5 premières minutes sont probablement les plus importantes à écrire. Elles donneront le ton de ce qui est à venir et ce que le lecteur ou la lectrice peuvent espérer du reste de l’histoire.

Donc nous avons mis en place un cadre : une équipe de sauvetage coincée en plein Articque et nous avons aussi dessiné les silhouettes grossières de quelques personnages. Dans cette séquence d’ouverture, nous pourrions envisager de fournir au lecteur/spectateur quelques explications de la raison de la présence en ces lieux de cette équipe de secours.
On peut établir qu’il y a un avant-poste ici dans l’Arctique qui ont eu des problèmes. Il n’est pas urgent de préciser dans la séquence d’ouverture comment et pourquoi il y a un problème, c’est une question que l’on peut élucider plus tard si l’histoire s’y prête.

Le scénario

EXT. CALOTTE GLACIAIRE ARCTIQUE – JOUR
Un lumière crue se reflète sur la neige sous un ciel sans nuage. Une paire de silhouettes (JOHNSON et COOPER) marche le long de la surface plate et monotone. Les deux hommes transportent des tiges fines de métal plus grandes qu’eux-mêmes. Tout en marchant péniblement, chacun d’entre eux sonde le sol devant lui avec la tige.

COOPER
Un steak. Une grosse et juteuse entrecôte.

JOHNSON
Et c’est tout ? Lorsque tu vas rentrer à la maison, tout ce que tu feras est de manger un steak ?

COOPER
Ouais !

JOHNSON
Nous avons des steaks ici. D’ailleurs, de beaux morceaux de faux-filets.

COOPER
Non.. pas ces merdes lyophilisées. Je veux dire  un vrai, un véritable steak grillé sur la vache. A point.

Cooper enfonce sa sonde dans la neige.

COOPER (CONT’D)
1 mètre. Ca semble plus profond ici.

JOHNSON
C’est vrai.

Johnson regarde le sol sur sa gauche. Il aperçoit quelque chose, jette un coup d’œil vers Cooper. Cooper continue à sonder le sol devant lui, ne prêtant pas attention à Johnson.
Johnson avance avec précaution vers une tâche sombre sur la neige. Il appuie avec la tige de métal à l’endroit de la tâche. La tige s’enfonce tout du long jusqu’à la poignée dans un trou.

JOHNSON (CONT’D)
Hey Cooper, j’ai trouvé quelque chose

Le sol s’ouvre sous Johnson. Il tombe dans le trou qui s’élargit en un instant puis disparaît. Cooper lève les yeux et regarde là où se tenait Johnson.

COOPER
Johnson ?

Seul le silence lui répond.

COOPER (CONT’D)
Et merde, Johnson. Pas çà encore.

Cooper avance jusqu’à la crevasse et regarde attentivement par-dessus le bord. il plante sa sonde dans la neige et attrape le talkie-walkie attaché autour de sou cou.

COOPER (CONT’D)
Johnson, répond

Un autre moment de silence.

COOPER (CONT’D)
Johnson, c’est Cooper. Ce n’était déjà pas drôle la première fois que tu as fait çà. Maintenant, répond !

Un bourdonnement dans l’écouteur puis une voix lointaine se fait entendre dans l’appareil.

JOHNSON
Cooper, descend. Je suis tombé sur une autre poche.

COOPER
Sans déconner ! Est-ce que c’est stable ?

JOHNSON
Ouais je.. m’accroche, il y a quelque chose là-dessous. Je veux aller vérifier. Je reviens dans cinq minutes.

COOPER
Fais vite. Je n’entends rien dans les cinq minutes, j’appelle la base.

Cooper s’assoit près de la crevasse et attend.

EXT. CALOTTE GLACIAIRE ARCTIQUE – PLUS TARD
Cooper vérifie sa montre.

COOPER
D’accord, Johnson. C’est l’heure. J’appelle

Le sol sous Cooper se met à vibrer. il fait un bond pour s’éloigner de la crevasse. Les vibrations s’amplifient. Cooper tombe sur le dos alors que la crevasse s’élargit.
Soudain, une sorte de traînée colorée s’échappe de la crevasse et est projetée dans le ciel. Elle s’arc-boute au-dessus de Cooper et vient s’écraser à une petite distance derrière Cooper. Les vibrations cessent. Cooper se précipite vers le tas sur le sol.

COOPER (CONT’D)
Johnson !

La masse sur le sol ne bouge pas. Cooper l’atteint. Il voit le nom de Johnson brodé sur son blouson en lambeaux. Il retourne le corps et chancelle. La moitié du visage de Johnson reste dans la neige, l’autre moitié toujours en place est gelée en une expression de surprise et de choc.
Les vibrations reviennent puissamment. Cooper bascule en arrière et s’aperçoit  que la glace s’ouvre en zigzaguant dans sa direction depuis la crevasse. Il se relève, fait demi-tour, saute par-dessus le cadavre de Johnson et se met à courir. La glace continue de craquer. Elle ouvre une crevasse sous le corps de Johnson et l’engloutit. Cooper se saisit de son micro attaché à son cou tout en essayant de garder son équilibre en courrant.

COOPER (CONT’D)
Mayday, Monroe, c’est Cooper. j’ai besoin de secours ici immédiatement.

Des grésillements sifflent dans l’écouteur. Cooper tourne la tête et voit que le sol s’est arrêté de s’ouvrir. Il s’arrête, hors de souffle. Seul, le vent se fait entendre.
Cooper fixe la crevasse pendant quelques secondes. Il se retourne lentement, le dos à la crevasse. Soudain, le sol devant lui se déchire et se rabat sur lui-même lui faisant perdre son équilibre. Son corps s’écrase lourdement sur le bord nouvellement formé de la crevasse et glisse dans celle-ci. Comme il approche du bord inférieur de la crevasse, une explosion de glace se produit au-dessus de lui.
Quelque chose bouge sous la surface glacée de la crevasse et se rapproche de lui. Cela s’arrête. Le sol tremble violemment. Le sol explose de nouveau. Le corps de Cooper est projeté dans les airs puis vient frapper le sol. Du sang suinte du lourd manteau sur la neige blanche.
Cooper crache du sang, tente de se redresser. Ses organes s’effondrent alors en un tas fumant sous lui. Il s’effondre de nouveau sur le sol en poussant son dernier souffle. La fêlure de la glace reprend d’abord lentement puis de plus en plus vite. Au loin, la base Monroe est sur son chemin.

line

Comprenez bien que vous n’êtes pas obligé d’écrire 5 pages. Si vous pouvez maintenir l’attention de vos lecteurs en 5 pages ou moins, voilà qui est bien pour une séquence d’ouverture (aussi appelée Opening Image).

Ce qu’il faut cherchez, c’est que l’on est envie de tourner la page pour voir ce qu’il  se passe ensuite. Vous êtes-vous demandé vous-mêmes ce qu’il se passait, essayant de l’imaginer au cours de la lecture ?
Et puis qu’est-ce que Johnson a bien pu trouver au fond de cette crevasse ?

Le genre horrifique fait plus de cas des morts violentes que n’importe quel autre genre. Elles ne font pas d’une histoire d’horreur une meilleure histoire, elles ne servent qu’à établir ou à faire avancer l’intrigue. Concernant Cooper et Johnson, par exemple, ils ont manifestement trouvé l’un des problèmes de l’histoire (et celui-ci les a apparemment aussi trouvé).

Il est dans la nature de l’horreur d’impliquer un risque extrême pour les personnages, y compris leur mort. C’est ainsi que nombre de personnages sont considérés comme jetables parce que lorsqu’ils ont établi la sévérité d’un danger, celui-ci devient une menace potentielle pour les autres personnages.

Cela ne signifie pas pour autant qu’ils ne sont que des caricatures. Ils ont une fonction dans l’histoire. Considérez Johnson et Cooper, ils ne sont pas moins importants que les autres personnages qui interviendont plus tard dans l’histoire. Il est même donné quelques informations sur eux : on a appris que ce n’était pas la première fois que Johnson tombait dans une crevasse, il semble donc être habitué à ce genre d’incidents ce qui minimise la portée immédiate de l’événement et ce qui renforce encore plus la tension lorsque son corps lacéré sera expulsé de la crevasse et que Cooper réalisera (ainsi que le lecteur, ne perdez jamais de vue votre lecteur et votre lectrice) la macabre découverte.

S’agissant d’un scénario (et que donc il faut montrer), il est inutile de s’appesantir davantage sur le passé de nos personnages. Dans un roman, il aurait été utile cependant de creuser un peu dans leur passé à travers leurs pensées ou des flashbacks pour asseoir un peu plus les raisons de leur présence en ces lieux ou leurs motivations. Pour permettre peut-être au lecteur de faire connaissance avec eux et d’éprouver un sentiment ou un malaise probablement confus devant leur mort.

Vous noterez aussi que le danger n’est que suggéré. On n’en voit que les effets parce qu’il ne faut pas vendre la mèche dès les premières pages. Vous devez certes divertir votre lecteur et votre lectrice mais montrer ou plutôt dévoiler la menace si tôt dans l’histoire, vous perdrez l’effet de surprise plus tard.

Un autre point important : les descriptions ne devraient pas dépasser 3 lignes. Bien sûr, c’est arbitraire mais lorsque vous vous limitez à décrire une action ou une série d’actions dans cette limite, vous bonifiez non seulement la tension et le suspense mais le rythme de votre scénario est aussi amélioré. L’histoire avance à un bon rythme et cela est important pour conserver l’attention du lecteur.

En choisissant les bons mots (et en particulier, les adjectifs), vos descriptions seront plus incisives et percutantes et les professionnels qui travailleront ensuite votre scénario seront plus à même de concrétiser leur art à partir de cet outil qu’est devenu votre scénario en leurs mains.
Vous économiserez aussi de la place parce que vous devez tout de même raconter une histoire complète en 1 seul scénario donc chaque page compte. Ne soyez pas trop bavard et décrivez ce que fait un personnage de la manière la plus courte possible.

Un autre point important : chaque personnage dans la scène doit faire quelque chose sinon il n’a aucune raison d’être là. Vous devez donc faire une économie de mots pour vous permettre de vous libérer l’espace nécessaire pour conter votre histoire mais vous devez aussi faire attention à ne pas encombrer inutilement l’espace de vos scènes.

Deux hommes qui marchent dans la neige est visuellement ennuyeux s’il ne se passe rien. Et pour que ce qu’il se passera soit justifié, il faut que ces deux hommes aient une raison d’être présent dans cette scène. Il n’y a rien de plus horripilant d’avoir un personnage les bras ballants à observer sans raison ce que les autres personnages font (même s’il s’agit de votre héros). Si vous recherchez un effet de figuration, celui-ci devrait être fondu dans le design de votre scène et ne pas apparaître comme des sortes d’aspérités à la surface de celle-ci.

C’est pour cette raison que nos deux hommes sondent le terrain. Leur travail consiste à baliser une voie sécurisée jusqu’à la base et les munir de tiges en métal en guise de sondes n’est pas difficile à imaginer. De plus, cela aide à faire passer au lecteur l’information sur la profondeur de la future crevasse impliquant même (si l’on veut aller jusque là) une part d’inconnu (les profondeurs ne sont-elles pas elles-mêmes source d’inquiétude et de peurs voire de terreurs ?).
Donc faites faire des choses à vos personnages même si ce n’est pas directement lié au cœur de l’action décrite dans cette scène, ne laissez jamais vos personnages posés là à ne rien faire.

 Où se niche la peur ?

Nous parlions d’inconnu précédemment. Ce que nous décrivent ces premières pages est qu’il y a quelque chose d’inconnu qui se cache sous la glace. On ne la voit pas mais on sent sa présence par ce que cette chose a fait à nos deux personnages. C’est donc bien cette peur commune de l’inconnu qui est sollicitée pour susciter de la peur chez le lecteur/spectateur.
En conservant cette chose cachée autant qu’on le peut, nous maintenons le mystère et la peur chez le lecteur. C’est une source de plaisir pour lui et surtout, on l’accroche. On l’invite à tourner la page pour voir ce qu’il se passera en jouant simplement avec des peurs que l’on pourrait qualifier d’universelles parce que partagées par le plus grand nombre de toutes époques et de toutes cultures.

D’ailleurs, parmi ces peurs très répandues, jouer sur l’inconnu est un des dispositifs les plus efficaces des histoires d’horreur. Son processus est simple : il faut inciter le lecteur à un questionnement.

  • Qu’est-ce qui peut tuer tous ces gens ?
  • Qu’est-ce qui pousse ce personnage à faire des choses si horribles aux autres ?

En fait, votre lecteur/spectateur devrait être dans un questionnement permanent jusqu’à ce que les problèmes de l’histoire soient résolus (du moins, si vous souhaitez apporter des réponses. Gardez à l’esprit que le fantastique et ses variantes ne sont nullement obligés de tout expliquer).

En conclusion de cet article, listez vos propres peurs et angoisses est une étape importante non seulement parce que vos peurs sont partagées par d’autres mais aussi pour vous permettre de mieux vous connaître.
Dans le même mouvement, interrogez autour de vous (du moins vos proches) sur ce qui les effraient le plus. Vous pourriez être surpris des réponses.

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